Le colza est une plante avec des qualités agronomiques intéressantes, cependant elle consomme beaucoup d’azote, et donc de gaz à effet de serre.
Pour lutter contre cela et s’inscrire dans une démarche agro-écologique, une filière « colza bas GES » a été mises en place. La fédération du négoce agricole, a développé un calculateur permettant d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre.
Ceci doit permettre de mieux valoriser le colza (environ 20 €/t de plus) auprès des organismes triturateurs, et par la même occasion d’engager la filière colza dans une transition agro-écologique.
Trois critères majeurs seront pris en compte (variation possible selon votre organisme stockeur) :
- Rotation culturale : les colzas ne doivent pas être semés dans des parcelles où des prairies permanentes ont été retournées (dans les 7 dernières années).
- Equilibre fertilisation azotée / rendement : La fertilisation azotée doit être adaptée au rendement, si elle est trop excessive, aucune prime ne sera accordée.
- Séquestration du carbone : mise en place de couverts végétaux (cultures intermédiaires, colza associé…), la réduction du travail du sol, l’épandage de matière organique, et autres leviers agro-écologiques.
Pour cela RAGT Semences propose « Greenpack », mélange de plusieurs plantes compagnes du colza.
En effet Greenpack, permet de produire du colza « durable », pour plusieurs raisons :
- Restitution d’azote, à l’automne par rhizodéposition et au printemps par minéralisation des résidus de couvert. Pour une restitution de l’azote plus rapide les légumineuses à port étalé (trèfles, lentilles…) sont préconisées;
- Réduction de la pression des adventices, grâce à la concurrence des légumineuses;
- Perturbation des insectes ravageurs, réduction des dégâts de grosses altises et des charançons du bourgeon terminal, qui permet d’éviter au moins un traitement insecticide.