La cécidomyie orange est une petite mouche qui se développe sur le blé, le seigle et l’orge, et se nourrit du grain en formation. L’impact de ce ravageur sur le rendement peut être très important.
On la retrouve partout en France, plus particulièrement dans l’est l’ouest et le centre.
- Description de l’insecte :
Les adultes sont des petites mouches de 2 à 3mm, avec des pattes longues et fines, et un corps de couleur rouge-orangé.
Les larves se reconnaissent grâce à leur forme aplatie, ce sont des asticots de 2 à 3 mm de couleur rouge-orangé.
- Biologie :
On observe en général une génération par an. Les larves hivernent dans le sol et sortent au printemps lorsque les conditions sont favorables (humidité).
En avril/mai les vols des adultes débutent, les femelles viennent pondre au niveau de l’épi souvent en fin de journée, la ponte est favorisée par des journées chaudes et humides.
Les larves apparaissent 5 à 10 jours après la ponte, et vont s’alimenter pendant 4 semaines. Les larves se nourrissent des étamines et des ovaires, alors que les adultes se nourrissent du grain.
La durée de vie des adultes est courte (quelques jours), les larves quant à elle se développent jusqu’à atteindre leur taille maximale pour ensuite sortir de l’épi et regagner le sol ou elles tisseront leur cocon.
Une fois dans leur cocon les larves entrent en diapause jusqu’au printemps suivant ou pour plusieurs années, ce qui signifie que lorsqu’une parcelle est touchée une année elle a de fortes chances de l’être les années suivantes.
- Nuisibilité :
Les dégâts peuvent être quantitatif et qualitatif.
En effet la larve consomme les grains dès son éclosion, elle provoque alors le craquèlement des téguments et donc des malformations de grains. Les attaques précoces induisent des avortements de grains. On estime les pertes à environ 1q/ha pour une larve par épi.
- Solutions RAGT :
La lutte contre les cécidomyies peut s’effectuer par le biais de produits phytosanitaires.
Cependant plusieurs leviers agronomiques sont possibles.
Les larves se conservant plusieurs années dans le sol, il sera préférable si votre parcelle ou des parcelles limitrophes ont été touchés les années précédentes de modifier votre rotation, afin de casser le cycle du ravageur.
Cette option n’étant pas toujours possible selon les exploitations, la lutte variétale peut être une alternative. Effectivement on observe des variétés de blé tendre résistantes aux cécidomyies.
Pour vous permettre de lutter quelle que soit votre situation géographique RAGT a développé une gamme de blé tendre résistant à la cécidomyie comportant tous les
créneaux de précocité.
Toutes les variétés ci-dessous sont résistantes aux cécidomyies.